Après tout, si tu ne veux même pas de la tendresse d'un homme qui t'aime sincèrement, si tu n'as
pas envie de voir ce qui se passe dans son coeur lorsqu'il t'emmène avec lui en voyage, et surtout
dans le tien; si le don de soi te répugne tout autant que le désir d'un homme exalté par l'amour, et
bien, il ne reste plus, alors, qu'à laisser pourrir le cadavre d'une relation qu'il aurait fallu débrancher
bien plus tôt.

Et pourtant, dieu sait que j'avais envie de poser ta joue sur mon torse, et de t'enlacer avec tout ce que
j'ai de douceur dans le coeur. Mais non. C'est toujours mieux dans les bras des autres.
Mon tour ne devait jamais venir.
Et ce poids là, je l'ai porté chaque instant dans mes gestes.

Tu as fait de moi un être empesé.
Je le dis, je le répète, tu n'as pas fait connaissance avec moi, sinon avec ma part d'ombre.
Je suis infiniment plus ludique que chacune des personnes avec qui tu sors faire la fête.

Tant pis pour toi après tout. J'étais là pour ta personne, et tu n'as jamais souhaité
considérer - honorer - cela à sa juste mesure.
Tu ne m'as jamais donné une opportunité de déployer réellement mes ailes avec toi, 
il fallait toujours que je m'infiltre dans tes moments perdus pour te voir..

Mais tu as fait ce choix.
Tu me perds, mais tu as tout fait pour.
Tu es beaucoup trop inconsciente pour prendre la juste mesure de ce gâchis.
Mais c'est surement mieux comme ça..

Un homme a spontanément les bons gestes, les bonnes initiatives à l'égard de la femme à partir du
moment où cette dernière ne le traite pas comme un fugitif.

- Je t'aime point final. (9/03/10)

- Si tu veux que je m'occupe de toi, là je peux l'faire. (20/03/10)